Avec pas moins de 921 000 logements anciens vendus en un an selon l’indice Notaires-Insee, et pas moins de 402 500 unités mises en chantier (+ 14,5 %), l’appétit des Français pour la pierre ne semble pas retombé. Il faut dire qu’en deçà de 2 % toutes durées d’emprunt confondues, les taux des crédits restent toujours aussi attractifs, facilitant le passage à l’acte des candidats à la propriété. Leur besoin et leur envie de posséder leur home sweet home s’inscrivent en outre dans un contexte de croissance démographique, d’allongement de la durée de vie, avec davantage de personnes âgées maintenues à domicile, auquel s’ajoute l’augmentation du nombre de familles monoparentales.
Mais en attendant le « choc de l’offre » que promet d’apporter la mise en œuvre des mesures du tout nouveau plan Logement d’Emmanuel Macron, certaines villes de l’Hexagone doivent désormais composer et faire face à l’inquiétant emballement de leurs prix immobiliers.
« Au cours des seuls douze derniers mois, une hausse à deux chiffres a littéralement fait flamber les marchés de Besançon (+ 10 %), Bordeaux (+ 12 %), Nîmes (+ 14,5 %), Le Mans (+ 16,5 %), s’inquiète Michel Mouillart, professeur d’économie à l’université Paris-Nanterre et porte-parole du baromètre LPI/SeLoger. La demande ne résistera pas longtemps dans ces secteurs atteignant des niveaux de prix insoutenables et que ne pourra compenser l’amélioration des taux de crédit. »
Source: http://www.lepoint.fr/dossiers/immobilier/special-immobilier/special-immobilier-le-marche-saisi-par-la-fievre-12-10-2017-2164044_452.php