Une déception “immense”, des résultats “déplorables” : voilà comment l’UFC Que Choisir et l’Association des responsables de copropriétés (ARC) résument leur étude sur les 5 plus gros syndics de copropriétés (qui couvrent 70% du marché). Ils y dénoncent leurs “excès tarifaires et contractuels”, qui étaient pourtant censés avoir été encadrés par la loi Alur de Cécile Duflot sur le logement, votée en 2014.

Les deux associations épinglent notamment une envolée des prix. “+37% chez Loiselet Daigremont, +33% chez Citya, +26% chez Nexity… alors que l’inflation entre mars 2014 et mars 2017 s’élève à 0,9%”. Et lorsque les tarifs affichent une relative stabilité, il s’agit en fait d’un trompe-l’oeil : “Soit le nombre et la nature des prestations ont baissé (…) soit alors le prix des prestations hors forfait et des frais privatifs explosent

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