Une centaine de logements a été occupée illégalement par des maîtres et professeurs des trois paliers ayant fait leurs adieux à l’enseignement, en partant à la retraite. Ce n’est un secret pour personne. Des fonctionnaires, dans plusieurs secteurs, accaparent des logements de fonction dès leur départ à la retraite. C’est devenu une tradition chez plus d’un fonctionnaire, estimant que le logement de fonction lui revient de droit en l’occupant illégalement. Un tel phénomène gagne davantage le secteur de l’éducation nationale. Plusieurs dépassements ont, en ce sens, été relevés, d’où d’ailleurs la prise de mesures entrant dans le cadre de la récupération des biens immobiliers revenant de droit à la direction de l’éducation d’Oran.
En agissant de la sorte, l’entité locale, représentée par la direction de l’éducation, a réussi à reprendre en main pas moins de 100 habitations qui ont été occupées illégalement par des maîtres et professeurs ayant fait leurs adieux à l’enseignement en partant à la retraite. Ayant à peine été récupérées, ces habitations ont été attribuées, à leur grand bonheur, à des professeurs et des maîtres n’ayant pas de toit les abritant, eux et leurs familles, que le recours à la location. Plus d’un de ces heureux bénéficiaires sont, à plus d’un titre, montés au créneau, revendiquant leur droit au logement de fonction.
Dans le sillage de leurs actions, ils sont allés jusqu’à se plaindre auprès des autorités hiérarchiques tout en signalant dans leurs rapports et leurs requêtes l’occupation des logements de fonction aussi bien par des familles du personnel parti en retraite, que par des familles de plusieurs enseignants n’exerçant plus après avoir quitté le secteur de l’éducation. Ce n’est pas tout. Une telle mesure sera suivie d’autres plus ou moins radicales. Il s’agit de la mise en place d’une commission d’enquête ayant pour mission principale le recensement de tous les logements appartenant au secteur.
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