La loi ALUR avait fait naître l’espoir d’un meilleur contrôle tarifaire des syndics. En effet, cette loi, portée par la ministre du Logement d’alors, Cécile Duflot, avait instauré le contrat type pour les syndics, qui définit une rémunération forfaitaire et des « prestations pouvant faire l’objet d’une rémunération en complément du forfait« , selon le décret d’application publié fin mars 2015, soit un an après la promulgation de la loi.
Echec total : les tarifs des syndics « ont explosé »
Le contrat type est entré en vigueur pour tous les contrats signés à partir du 1er juillet 2015 et près de deux ans plus tard, le verdict est sans appel : les tarifs des syndics n’ont cessé d’augmenter. C’est le principal enseignement que l’on peut tirer de l’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir et l’ARC sur les tarifs proposés par les syndics en 2017. Se fondant sur les 5 principaux syndics, couvrant à eux seuls près de 70% du marché, l’étude met donc en lumière des évolutions tarifaires toujours très défavorables aux propriétaires.
Source : la tribune