L’ascension de l’immobilier ce n’est pas terminée. Les dernières données sont sans équivoque, les prix remontent, le rythme s’accélère : en France métropolitaine, la hausse atteint désormais 3,5% sur un an, et les prix ne sont plus qu’à 3,2% de leur pic historique. Encore, ne s’agit-il là que d’une moyenne. A Paris, le record de 2012 a été battu en début d’année et à 6,6% de hausse sur un an, la flambée est déjà là. Ce n’est pas un cas unique : à Lyon les prix sont aussi à un sommet.
La fièvre acheteuse n’est pas près de retomber
Précédant la hausse des prix, les transactions se sont envolées depuis plusieurs trimestres. C’est une véritable fièvre acheteuse qui s’est emparée des Français : la barre des 900.000 mutations a officiellement été franchie en mai dernier, c’est un record historique. Ce record est certes à relativiser, car depuis 2000 le parc s’est accru d’environ 21%, à plus de 35,5 millions de logements aujourd’hui. Comme de leur côté, les ventes n’ont progressé que de 14%, le taux de rotation n’a pas encore égalé son niveau maximal observé au début des années 2000 (soit environ 2,7%). Il faudrait parvenir à 957.000 transactions pour l’atteindre : au rythme actuel, dans un an c’est fait.
On perçoit mal ce qui pourrait enrayer la machine. La dynamique de l’immobilier prend en effet appui sur ce triptyque : croyance sur la solidité de la pierre (notamment vis-à-vis des placements alternatifs), appétence des Français à devenir propriétaires, et faiblesse des taux.
Source: http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pourquoi-la-hausse-de-l-immobilier-va-se-prolonger-752210.html