La baisse du taux de change du dinar n’est pas un malaise passager. C’est la marque d’une nation qui s’abandonne et le signe avant-coureur de graves instabilités à venir
Il y a deux semaines, un événement est passé presque inaperçu tellement il est devenu fréquent et banal. Béji Caïd Essebsi a reçu Habib Essid! Cette fois pour discuter de la situation économique et plus particulièrement de l’inquiétant glissement progressif du dinar et la baisse de son taux de change en faisant fi, il va de soi, de l’articulation entre le champ monétaire et la situation économique et sociale fortement dégradée dont ils se partagent la responsabilité
Le premier, hier élu par dépit, est dénoncé aujourd’hui par ses propres partisans pour ses calculs médiocres et ses tromperies qui ont égayé, jusqu’à hier, les fins de repas ramadanesques. Le second, dont on ne gardera pas grand-chose de son passage sinon la débâcle généralisée, demeure cependant prêt à tout pour s’accrocher à son fauteuil.
Source: www.kapitalis.com
La dévaluation du dinar et les désordres à venir

