La diversité des programmes de logement soutenus par les pouvoirs publics ambitionne à offrir aux différentes strates sociales un logement décent. Cependant, cet objectif semble compromis depuis la chute des prix du pétrole et l’installation de la crise financière qui semble perdurer
Ainsi, les pouvoirs publics ne pourront plus faire supporter par le Trésor public les niveaux de dépenses prévues surtout pour la très prisée formule location-vente de l’AADL, qui coûte excessivement cher au budget de l’Etat et dont le maintien nécessite la mise en place d’un nouveau mode de financement, qui ne peut faire appel aux fonds publics
D’autre part, la solution que les pouvoirs publics semblent privilégier, qui consiste en l’augmentation du prix de cession des logements AADL pour les souscripteurs de 2013, risque de créer une ségrégation entre les souscripteurs AADL des années 2001-2002 et ceux de 2013, pouvant être exploitée insidieusement pour chauffer le front social
Lkeria.com, premier site spécialisé dans l’immobilier en Algérie, qui se veut une force de proposition pour sortir de la crise de logement, ou du moins la juguler, a étudié de près les différentes formules de logement notamment la location-vente et leurs financements, suggère à travers la présente réflexion plusieurs pistes permettant de maintenir les programmes en cours tout en réduisant d’une manière considérable l’intervention financière du budget de l’Etat
Source: www.algerie360.com